Rentrée 2020 : une rentrée à haut risque !
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L’École a besoin d’un collectif budgétaire et d’un plan d’urgence immédiat, permettant, dès l’automne :
un recrutement massif d’enseignant·es afin de diminuer les effectifs par classe et de personnels de santé ;
la mise en place de points d’eau, y compris temporaires, en nombre suffisants ;
la gratuité des masques ;
la réquisition de locaux permettant d’accueillir l’ensemble des élèves en petits groupes ;
un allègement des programmes permettant de raccrocher les élèves en difficulté.
Plus globalement, cette crise est l’occasion d’exiger un autre système pour une autre scolarité permettant à l’ensemble des élèves de s’y retrouver.
Pour cela, exigeons :
- Des moyens pour l’École
une baisse d’effectifs par classes avec des maxi-ma de 15 en maternelle, 20 en élémentaire, col-lège et bac pro, 24 en LGT ;
plus d’enseignant·es que de classes et des moyens de remplacement suffisants ;
des effectifs étoffés pour la vie scolaire ;
une véritable médecine scolaire ;
le renforcement du service social ;
l’amélioration des conditions de travail des per-sonnels administratifs, techniques, sociaux et des AESH.
- Des améliorations pour les personnels
une hausse de salaire immédiate de 400€ mensuelssuel pour tou·tes, la hausse de la valeur du point d’indice et une revalorisation de l’ensemble des grilles indiciaires avec un rythme d’avancement unique ;
l’abandon des réformes des retraites et de la transformation de la Fonction publique ;
la mise en place d’une véritable médecine de prévention ;
la baisse généralisée du temps de travail.
- Une École démocratique et émancipatrice
la fin de la logique de l’autonomie des établis-sements et de leur mise en concurrence ;
une refonte urgente des programmes pour mettre fin à l’encyclopédisme et l’élitisme ;
une orientation choisie pour les élèves et l’abandon de la sélection pour le supérieur ;
l’arrêt des évaluations nationales ;
le renforcement de l’éducation prioritaire avec une carte nationale comprenant les lycées, fixée sur des critères sociaux et avec des maxima réglementaires d’effectifs par classe.
Tout cela ne pourra se faire qu’avec un changement complet de la politique mise en oeuvre par Jean-Michel Blanquer.
Exigeons l’abandon des réformes réactionnaires qui font toujours plus de l’École une machine de tri social fondée sur l’autoritarisme et la concurrence (réformes du baccalauréat et du lycée, de la voie professionnelle, de la formation des maîtres, loi Blanquer, loi ORE et Parcoursup…).
D'ores et déjà, pensons à la journée de grève interprofessionnelle du 17 septembre.
Secrétaires départementaux
Le 24 juin : mobilisations des personnels de l’Éducation pour porter nos revendications
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Les organisations syndicales FNEC FP-FO, CGT Education et SUD de l’académie d’Amiens appellent les personnels à se rassembler le mercredi 24 juin pour exiger :
- L’abandon des 2S2C
- L’abandon de la proposition de loi sur la direction d’école
- L’arrêt des suppressions de postes et la création des postes nécessaires dans l’Education Nationale
- La création d’un vrai statut avec un vrai salaire pour les AESH
- L’abrogation de la réforme du baccalauréat et du lycée, des E3C et de Parcoursup
- L’augmentation des salaires et l’augmentation du point d’indice
L’arrêt total des mesures et procédures engagées contre tous les personnels ayant participé à des actions syndicales contre les réformes et le Bac Blanquer
Trop c’est trop ! Nous ne confinerons pas notre colère et nos revendications !
RASSEMBLEMENTS :
à 14h30 devant le Rectorat à Amiens
à 13h30 devant la DSDEN à Beauvais
Lire le Communiqué intersyndical pour le 24/06/2020
Lire le communiqué de presse de la CGT Educ'action
Le tract de la CGT Educ'action
Trop c’est trop ! Nous ne confinerons pas notre colère et nos revendications !
Les organisations syndicales FNEC FP-FO, CGT Education et SUD de l’académie d’Amiens appellent les personnels à se rassembler le mercredi 24 juin devant le rectorat à Amiens à 14h30 pour exiger :
- L’abandon des 2S2C
- L’abandonde la proposition de loi sur la direction d’école
- L’arrêt des suppressions de postes et la création des postes nécessaires dans l’Education Nationale
- La création d’un vrai statut avec un vrai salaire pour les AESH
- L’abrogation de la réforme du baccalauréat et du lycée, des E3C et de Parcoursup
- L’augmentation des salaires et l’augmentation du point d’indice
16 Juin : En grève avec les personnels hospitaliers, manifestons pour les services publics et une autre Ecole !
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Les personnels hospitaliers l'ont bien compris : ce gouvernement n'a aucune intention de renforcer les services publics si on ne l'y contraint pas.
Pourtant, face à la casse sociale, il y a urgence.
Les effets délétères, pour les élèves, de la fermeture des écoles et établissements nécessitent un plan d'urgence pour l'Education nationale et la remise en cause des politiques éducatives à l'oeuvre depuis des décennies. Pourtant, le ministre fait comme si de rien n'était et tente de profiter de cette crise pour accentuer ses attaques contre l'idée même d'une Ecole égalitaire et émancipatrice.
Il est urgent de se mobiliser pour des moyens massifs pour TOUS les Services publics.
Les rendez-vous en Picardie pour le 16 Juin :
SOMME :
Amiens 14h Maison de la culture
Saint Valéry sur Somme 10h à 12h devant l ‘entrée du CHIBS
Eu 11h à 13h devant l’hôpital
Le tract intersyndical de la Somme
OISE :
Compiègne à 13h 30 devant l’hôpital de Compiègne
Montataire manif à 10 heures départ devant Arcelor Mittal , puis à 12 heures rassemblement devant l’hôpital de Creil.
Beauvais rassemblement 14heures place Jeanne Hachette .
AISNE :
Laon 9h00 devant l ‘hôpital
Saint Quentin 12h30 devant l ‘hôpital
Soissons 14h devant l ‘hôpital
Le tract de la CGT Aisne
Lire le tract de la CGT Educ'action et sa suite ainsi que le Communiqué intersyndical
Voix professionnelle : " Sauver l'apprentissage " en sacrifiant les lycées professionnels
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Jour après jour, feignant de répondre aux inquiétudes suscitées par l'épidémie de COVID, le MEDEF et le gouvernement annocent de nouvelles mesures qui ne sont que les réformes d'avant recyclées par de nouveaux concepts de communication.
Les destructions de l'hôpital, du code du travail, de l'éducation nationale et des services publics se poursuivent.
L'enseignement professionnel n'est malheureusement pas en reste.
Lire la suite sur le tract de l'UPSEN CGT Educ'action de Picardie
Le communiqué de presse de la CGT Educ'action