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Avec la vague de chaleur de ces derniers jours, les conditions de travail des
personnels et des élèves sont pénibles voire dangereuses !
L'employeur public, comme l'employeur privé, a pour obligation de préserver la santé et la sécurité des salariés. Il engage sa responsabilité, y compris pénale, s'il ne le fait pas.
S’appuyer sur les textes !
Dans la fonction publique, c’est la réglementation du Code du travail, qui fait loi sur ces questions. La loi n’est pas dérogatoire. Son fondement : protéger la santé physique et mentale des travailleurs, adapter le travail à l’homme.
Directive 89/391/CEE, non dérogatoire, transposée en droit français, stipule qu’il est de l’obligation de l’employeur, avec moyens et résultats, de garantir l’intégrité mentale et physique des personnels.
Pour les fonctionnaires, le texte de référence est le Décret n°82-453 du 28 mai 1982 relatif à l’hygiène et à la sécurité du travail ainsi qu’à la prévention médicale dans la fonction publique.
Lire la suite sur le tract de l'UPSEN CGT Educ'action Picardie
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APPEL UNITAIRE À LA GRÈVE LE 17 JUIN
Depuis plusieurs mois, les personnels de l’éducation se mobilisent dans de nombreux établissements et se sont rassemblés dans des actions nationales d’ampleur. Que ce soit du côté des parents d’élèves ou des enseignants, l’inquiétude et la colère sont grandes devant les réformes du lycée et du baccalauréat, de la voie professionnelle, la loi dite de la « confiance » et l’ensemble des transformations du système éducatif imposées par le Ministre.
Devant le mal-être croissant des personnels, paupérisés et toujours en proie à l’austérité salariale, mis devant de graves difficultés professionnelles, le Ministre n’a jusque-là répondu que par le refus de toute discussion. Pire, des collègues faisant part de leurs critiques ont été victimes de rappels à l’ordre et de mesures d’intimidation ; les pressions et les méthodes de gestion autoritaires se développent. À cela s’ajoute le contexte de suppressions de postes à un moment où les effectifs augmentent dans le second degré et les attaques contre le service public d’orientation.
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Une commission mixte parlementaire s’est réunie ce jeudi 13 juin afin d’examiner le projet de loi dite « Pour une École de la confiance » et tenter de trouver un consensus entre les différents amendements proposés et votés par l’Assemblée nationale et le Sénat.
Pour autant, la CGT reste opposée à ce projet de loi en l’état car le texte final, qui sera présenté pour validation au Parlement, n’est pas très éloigné du texte initial publié par le ministre.
La CGT Educ’action appelle tous les personnels à s’emparer des initiatives d’actions locales, de la grève du 17 juin et d’autres initiatives pour exiger le retrait des projets gouvernementaux.
Lire la suite : La CGT demande toujours le retrait du projet de loi Blanquer !
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CAPA des promotions à la hors classe pour les PLP du vendredi 24 mai reportée par manque de quorum
La CGT Éduc'action a, comme toutes les organisations syndicales hormis le snalc, refusé de siéger afin de dénoncer les choix de critères de départage appliqués par l'administration.
Explications :
Le rectorat a annoncé le chiffre de 73 promus sur 427 promouvables (PLP à partir du 9ème échelon avec 2 ans d'ancienneté). Les promotions ont été fixées sur les critères de la réforme du PPCR, combattue par CGT.
Le barème du dernier promu serait de 175 points et 61 PLP doivent être départagés sur ce barème pour 31 promus.
Dans sa note de cadrage, voir plus bas, le rectorat a retenu unilatéralement les critères de départage qui ne correspondent, ni à ceux retenus dans les directives communiquées en avril par le ministère (qui sont l’ancienneté de corps, l’ancienneté de grade, l’échelon, l’ancienneté dans l’échelon), ni à ceux discutés dans le groupe de travail académique du 23 janvier.