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Non à la liquidation de la retraite par répartition !
Cet été, le rapport Delevoye sur les retraites a été rendu public. Il doit servir de base à la contreréforme
des retraites voulue par le gouvernement actuel sous la dictée du Medef. Depuis 1993, les attaques contre les retraites sont continues. Les gouvernements successifs, pour faire plaisir aux patrons, n’ont cessé d’allonger la durée d’activité, de repousser l’âge de départ à la retraite et de réduire le montant des pensions. Malgré les réformes successives et grâce à la mobilisation des salarié.es et de leurs organisations syndicales, nous avons réussi à maintenir le régime de retraite actuel, dit« système par répartition » . Celui-ci garantit encore à tou.te.s et tous, de partir en retraite et un niveau de vie à peu près correct.
5 bonnes raisons de s’opposer au projet Macron/Delevoye
Lire la suite : 24 septembre, tous dans la rue : retrait immédiat du projet de Loi Macron/Delevoye !
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Dans de nombreuses opérations de communication, le Ministre de l’Éducation Nationale a fait de la rentrée 2019 « une belle rentrée », avec « pratiquement le moins de problèmes sociaux et d’organisation », tout en mettant en avant le « bien-être au travail », instrumentalisant les questions écologiques, se faisant même le Ministre de la revalorisation salariale, en annonçant une augmentation annuelle brute de 300 euros bruts.
Cette annonce est une imposture. Elle ne répond en rien à l’absolue nécessité d’une augmentation des salaires.
Lire la suite : Communiqué intersyndical du 10 septembre 2019
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Lors du « Grand Débat » à Rodez, sur les retraites des enseignants, Emmanuel Macron n'a cessé d'accumuler les contre-vérités ou méconnaissances crasses. Avant de promettre aux enseignants de travailler plus pour une salaire toujours faible.
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L'UPSEN-CGT EDUC'ACTION s'associe à la douleur de la famille , des collègues et des proches de Christine Renon notre collègue professeure et directrice d'école à Pantin, qui vient de mettre fin à ses jours sur son lieu de travail, après avoir adressé un courrier à sa hiérarchie dénonçant les causes de sa souffrance au travail.
Elle n'est malheureusement pas la seule depuis quelques-mois à être arrivée à cette tragique extrémité.
Dans un silence hiérarchique et médiatique assourdissant, les enseignants, comme nombre de fonctionnaires et de travailleurs du privé, subissent un système technocratique dont le seul souci est la rentabilité!
Le management moderne a fait disparaître l'humain du logiciel qui organise notre travail, nos vies et l'avenir de nos enfants.
Il ne s'agit plus de réclamer de meilleurs salaires uniquement, et quelques aménagements marginaux de nos conditions de travail, quand cela revient à accepter tacitement une idéologie autoritariste qui nous réduit à des machines.
C'est bien le modèle de société qu'on nous impose que nous devons remettre en question!
Le suicide de notre collègue doit servir à une prise de conscience de chacun!
De l'"injonction paradoxale" aux algorithmes qui décident de l'avenir de nos élèves, notre syndicat, porteur d'un projet de société humaniste et de progrès social, doit favoriser partout la prise de conscience et la résistance à l'inacceptable!
Le travail de Vincent de Gauléjac et nos nombreuses publications sur la souffrance au travail doivent nous aider à comprendre et organiser les luttes. Nous luttons contre les réformes, pour nos retraites, pour le climat… Mais quand toutes et tous auront compris que leur quotidien est en train de devenir un enfer à cause de ceux-là mêmes qui sont à l'origine d'une vision du monde techno-autoritaire et libérale, peut-être se diront-ils enfin que SE SOUMETTRE C'EST AUSSI EN SOUFFRIR, DEVENIR FOU, MALADE... ET MÊME EN MOURIR!
S'ORGANISER, LUTTER ET DIRE NON, c'est retrouver notre dignité et reprendre possession de notre travail et de nos vies!
Dire NON A LA FATALITE de cette machine infernale qui nous broie, C'EST AUSSI CELA SAUVER L'AVENIR DE L'HUMANITE.
Nous le devons à nos élèves et enfants, et à nos collègues, sacrifiés par ce système!!!
Pour le bureau de l'UPSEN-CGT, Benoît Drouart
Le communiqué en format pdf