Défendre nos droits, nos missions, nos statuts Garantir le service public d'éducation Protection sanitaire des personnels de l'Education Nationale
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L'effort collectif de la nation pour lutter contre le coronavirus se déploie et s'intensifie de jour en jour.
Il est parfaitement légitime que l’'éducation nationale s'investisse pleinement dans cet effort par l'accueil des enfants des professionnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire sans solution de garde alternative, et la CGT Educ’action de l’Oise remercie et soutient totalement les Aesh, les enseignantes et les enseignants qui se sont porté-es volontaires pour le faire.
Cependant, la CGT Educ’action de l’Oise tient à faire part de ses inquiétudes en ce qui concerne les modalités de la mise en place de cet accueil des enfants dans l’académie.
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Le tract 4 pages de la CGT Educ'action sur l'Education Nationale à l'épreuve du télétravail.
PERSONNELS ADMINISTRATIFS: face la crise sanitaire actuelle, l’administration doit avant tout protéger la santé des personnels !
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La présence physique dans les établissements doit être exceptionnelle. Des collègues nous ont signalé des abus ces derniers jours. Le télétravail doit constituer la règle et la présence physique l’exception, uniquement pour les tâches qui sont de l’ordre de la continuité impérative du service public et de l’hygiène.
Assurer une continuité administrative n’autorise pas l’administration à mettre les personnels en danger !
Quand le télétravail est impossible, le maximum de précautions doit être pris par l’employeur (équipements de protection et désinfectants), des rotations envisagées pour les équipes, en petit nombre.
Si vos supérieur∙es hiérarchiques vous mettent en difficulté, contactez-nous !
Le tract de la CGT Educ'action pour les personnels administratifs.
Par ailleurs, vous trouverez ici la marche à suivre de la CGT Educ'action concernant les résultats de la phase inter-académique pour les personnels ATSS et les modalités de recours administratifs.
( modèle de lettre recours )
Les personnels de l’Éducation nationale à l’épreuve du télétravail.
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Depuis lundi 16 mars, et suite aux décisions présidentielles de ces derniers jours, tous les personnels de l’Éducation sont appelés à exercer leurs missions en priorité par le télétravail et à distance.
La première journée a été chaotique avec des personnels enseignants qui ont eu toutes les peines du monde à maintenir la continuité pédagogique comme demandée par notre administration. En effet, de nombreux bugs informatiques avec les plateformes CNED ou ENT ont même incité certains ou certaines collègues à se tourner vers d’autres formes de communication comme WhatsApp, voire même à donner leurs coordonnées personnelles (propres mails ou numéros de téléphone).
Ceci pose alors de très nombreuses questions essentielles liées aux règles de la RGPD.
Pour les personnels administratifs, techniques (laboratoire, informatique), sociaux, ainsi que pour les AED et AESH, la situation n’est guère plus reluisante : travail sur ordinateur personnel avec une connexion parfois insuffisante (quand elle existe) quand les directions ne leur mettent pas la pression pour que leur présence soit indispensable dans les services et établissements.
La CGT Éduc’action conseille à tous les personnels de rester professionnels avec les seuls outils officiels qu’ils ont en leur possession. Si ces outils s’avèrent défaillants, c’est l’administration qui en est responsable et à elle seule d’y remédier dans les règles institutionnelles. Il est désormais clair que notre système n’était pas prêt contrairement à ce que notre ministre affirmait.
Lors de la réunion au ministère le vendredi 13 mars, le ministre a convenu que rien ne remplaçait l’enseignement en présentiel, mais que l’enseignement à distance pouvait montrer « une plus-value ». Au regard des premières remontées, la plus-value est plus que discutable. Surtout, la CGT Éduc’action rappelle que si la période est compliquée pour tout le monde, elle l’est davantage pour une partie des élèves qui seront, à nouveau, victimes d’une inégalité d’accès aux apprentissages. L’ensemble de la communauté éducative doit en être consciente dans les approches pédagogiques demandées.
La CGT Éduc’action rappelle qu’en cette période de télétravail, de continuité pédagogique et administrative, les personnels de l’Éducation nationale, ainsi que les élèves (tout comme les salarié·es du secteur privé en télétravail) ne sont pas en congés.
Montreuil, le 18 mars 2020
Le communiqué en version PDF
Position de la CGT Éduc’action sur la crise du Covid 19
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Après plusieurs jours de tergiversations, d’annonces floues et d'impréparation, la CGT Éduc’action considère que l‘intervention du Premier ministre et le train de mesures annoncées imposent au ministre de l’Éducation de revoir les instructions données aux Recteurs pour prendre en compte l’urgence de la situation.
La CGT Éduc’action appelle l’ensemble des personnels à privilégier le télétravail, à minimiser leurs déplacements et les transports et à faire jouer leur droit de retrait si elles·ils le jugent nécessaire.
La CGT Éduc’action soutiendra et défendra tous les collègues qui auraient à faire face à des pressions hiérarchiques. Pour ce qui est du service d’accueil des enfants des personnels soignants, la CGT Éduc’action estime qu'il s'agit d'une mesure de continuité indispensable du service public à condition qu’elle soit réalisée dans des conditions sanitaires adéquates pour garantir la sécurité des personnels concernés.
En cette période de floues voire contradictoires et d’incertitude, la CGT Éduc’action exige que le gouvernement et l’administration prennent leurs responsabilités pour protéger l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale, les élèves et l’ensemble de la communauté éducative.
Montreuil, le 15 Mars 2020
Le communiqué de presse CGT Educ'action
Le communiqué de presse intersyndical
CORONAVIRUS : les paroles, les faits, les actes… C’est aussi l’épidémie de la mauvaise foi !
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le tract de l'UPSEN CGT Educ'action de Picardie
Le discours du gouvernement… |
...et les faits |
« mettre ses enfants à l’école n’est pas dangereux » (Olivier Veran avec Jean Michel Blanquer le 11 mars 2020) |
… sauf pour leurs proches (on peut être vecteur sans être atteint d’une forme grave de la maladie et donc contaminer des proches), les personnels les plus âgés ou ayant la santé fragile (pathologies qui peuvent accroître le risque de mortalité en cas de contamination) |
« il n’y a pas de droit de retrait pour les enseignants du fait de coronavirus » (Jean Michel Blanquer le 5 mars 2020)
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… La loi décrit le droit de retrait comme un droit individuel qui peut être exercé en cas de « danger grave et imminent ». Les collègues en situation de santé fragile (pathologie présentant un risque de facteur aggravant) sont fondés à exercer leur droit de retrait s’ils/elles sont exposé(e)s à un risque de contamination. Le ministère ne peut « dire le droit » à la place des tribunaux. Il n’existe pas de jurisprudence stable en matière d’épidémie. |
Tout est prêt dans l’éducation nationale pour faire face à l’épidémie... |
Indigence de la médecine préventive, absence de savon dans de nombreuses toilettes, personnels d’entretien non remplacés et en nombre insuffisant, ne bénéficiant pas de moyens de protection dans leur métier, absence de fourniture de gel hydro-alcoolique, de masques et de gants pour l’ensemble des personnels… La santé des personnels a toujours été le cadet des soucis du ministère, l’épidémie actuelle ne fait pas exception…
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Les élèves confinés (et l’ensemble des élèves en cas de fermeture des établissements) recevront les cours par correspondance. (« (le) ministère serait capable "de déclencher de l'enseignement à distance massif".) Jean Michel Blanquer, 26 février |
Absence ou indigence de l’équipement informatique, de supports de cours adaptés… Le coup de com’ n’efface pas le réel que les personnels connaissent au quotidien : celle d’une éducation non pas 2.0, mais -2.0… Rappelons par ailleurs que comme d’habitude, aucune organisation n’est prévue pour réaliser réellement cette alternative… Aux personnels de se débrouiller (et aux élèves d’avoir un ordinateur à domicile). Or, rappelons que cela ne rentre pas dans le cas des obligations statutaires des enseignants (pas d’accord sur le télétravail ni encadrement, hors de « l’obligation de suivi pédagogique » dont les contours sont plus que flous)
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Les rassemblements confinés de plus de 1000 personnes sont interdits |
Visiblement, pas dans les lycées et les collèges… Alors que d’autres pays ferment les établissements scolaires comme mesure préventive visant à combattre le risque pandémique, il n’en est pas question à l’heure actuelle… |
Les hôpitaux s’organisent pour faire face à l’épidémie |
Après avoir cassé le système de santé au nom des « économies budgétaires », celui-ci est « à l’os » : soignants épuisés, enchaînant les heures supplémentaires, équipements insuffisants (masques de protection notamment). Déjà saturé en temps « normal », celui-ci n’est pas en mesure de faire face efficacement à la vague épidémique, malgré le dévouement des personnels… La responsabilité du gouvernement, du patronat et des éditorialistes qui ne cessent de présenter les services publics comme un « coût » et non une richesse est pleine et entière ! |
Les chercheurs travaillent sur des traitements et un vaccin |
… Oui, mais avec quels moyens ? le budget de la recherche et le service public de la recherche ont été saccagés par les gouvernements successifs, parce que ceux-ci représenteraient un « coût » trop important... |
Que faire ?
- Faire respecter les dispositions du décret 82-453 relatif à l’hygiène et la santé au travail : l’employeur n’a pas seulement une obligation de moyens, mais aussi de résultats quant à la préservation de notre santé.
- En cas de danger grave et imminent (cas avérés dans l’établissement et potentiel d’exposition directe de personnes à risque), il est possible d’exercer individuellement son droit de retrait : en informant par courrier, de manière circonstanciée, de l’existence du danger, et en se retirant de la situation de travail.
Alors qu’il ne prend pas les mesures adéquates, le gouvernement tente d’instrumentaliser l’épidémie (bien réelle) pour faire taire les critiques de sa politique, notamment sur les retraites. Or sa gestion de la crise fait apparaître avant tout les effets délétères de sa politique de casse des services publics, et son mépris de notre santé. L’effondrement actuel des places boursières montre par ailleurs, si besoin était, que la garantie d’une bonne retraite n’est pas dans la capitalisation qui est l’objectif à terme de la réforme actuelle, mais dans une retraite fondée sur la solidarité intergénérationnelle et les cotisations sociales ! Il y a aussi urgence à retirer ce projet injuste, comme il y a urgence à reconstruire un service public de santé, de recherche et d’éducation digne de ce nom !
Notre santé n’est pas une marchandise, et les actes doivent suivre les belles paroles !
Programme des mobilisations locales à partir du samedi 14 mars 2020
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Non à la réforme des retraites, non au 49.3 ! RESISTANCE !!!
Samedi 14 mars
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Tractage des grévistes des différents corps de métier au marché du centre-ville de Compiègne à 10h pour alerter et informer la population des conséquences des réformes du gouvernement. RDV devant l'entrée du marché rue Saint-Corneille, place de l'hôtel de ville
Lundi 23 mars
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A partir de 19h30 5ème réunion des grévistes de tous les corps de métier mobilisés, à la Maison des syndicats de Compiègne (au 5 rue Hippolyte Bottier). A l'initiative de quelques enseignants mobilisés (syndiqués chez X, Y, Z et non-syndiqués), les réunions précédentes ont permis la rencontre de pompiers, de médecins hospitaliers, d'aides-soignantes, de cheminots, de travailleurs sociaux, de travailleurs à Pôle Emploi, de travailleurs de la Culture, d'avocats, de travailleurs de Webhelp, de travailleurs de Gaz de France (Storengy)...
Mardi 31 mars
appel intersyndical national
Appel national intersyndical interprofessionnel à une grande mobilisation collective
Déclaration du secrétaire régional de l’Upsen Cgt Educ’action de Picardie suite à la décision ministérielle de fermeture de tous les établissements scolaires de l’Oise à compter de lundi
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« Chers(es) camarades,
Depuis une semaine, une minorité de collègues, dont de nombreux adhérents de notre syndicat, à Compiegne, Noyon, Betz, Beauvais, ont fait valoir leur droit légitime de retrait devant la gestion calamiteuse de la crise sanitaire que nous traversons. Ils ont parfois été moqués, pas toujours soutenus par les salles des profs, et surtout, menacés par leur hiérarchie de retenue sur salaire!. Nous avons dès lundi défendu leur action ! L'UPSEN grâce au retour de ses bases courageuses, en butte à des courriers menaçants du Rectorat et aux affirmations de l'administration et du" Préfet confiné", qui nous affirmaient que les mesures étaient efficaces et la situation sans danger pour nous, a saisi la Rectrice, le Préfet, le Ministre, ainsi que les services juridiques de l'UPSEN et de la Confédération. En effet, les retours du terrain, dans les hôpitaux, à Roissy (où de nombreux parents travaillent), dans les établissements où les mesures de sécurité étaient inégales et dérisoires, justifiaient pleinement le droit de retrait des collègues.
C'est un droit de tous les salariés!!! SEUL UN TRIBUNAL ADMINISTRATIF PEUT LE DECLARER IRRECEVABLE!
Le premier ministre ce soir par sa décision de fermer tous les établissements de l'Oise, désavoue totalement Blanquer, la Rectrice et le Préfet et montre que nous avions raison ! Je remercie ces collègues pour leur courage et leur détermination à faire valoir leurs droits! Je remercie le bureau de L'UPSEN ainsi que L'Unsen et Patrick Désiré, notre secrétaire national qui a été réactif et à nos côtés.
Ce soir on peut le dire: NOUS AVIONS RAISON, ILS AVAIENT TORT !!
49.3 : refusons le passage en force inacceptable
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L’intersyndicale interprofessionnelle a décidé d’organiser des rassemblements dès aujourd’hui et des manifestations devant les préfectures et sous-préfectures demain, mardi 3 mars, à l’occasion du débat sur les motions de censure déposées par l’opposition.
La CGT appelle à faire de ce mardi une grève interprofessionnelle massive. Ce passage en force du gouvernement ne peut pas rester sans réponse.
C’est pourquoi, la CGT Éduc’action appelle l’ensemble des personnels du ministère de l’éducation qui le peuvent, à se mettre en grève le mardi 3 mars.
Cette semaine, les manifestations du 8 mars ainsi que la journée de grève dans l’enseignement supérieur et la recherche du jeudi 5 mars sont ancrées dans le calendrier de lutte.
La CGT Éduc’action appelle également à l’organisation d’assemblées générales partout pour débattre des modalités d’action à mettre en œuvre, comme, par exemple, rejoindre l’enseignement supérieur le 5 mars, en réponse au coup de force du gouvernement.
LES MOBILISATIONS EN PICARDIE
MARDI 3 MARS
BEAUVAIS : manifestation 17h30, pl. Jeanne Hachette et aussi "opération escargot" en voiture et à vélo ( rdv dvt la maison des syndicats )
AMIENS : 18h, pl. de l'Hôtel de ville
ABBEVILLE : rassemblement 12h, devant la sous-préfecture
SOISSONS : 18h, devant la sous-préfecture ( A.G à 14h maison des syndicats )
tract intersyndicale Aisne
JEUDI 5 MARS
COMPIEGNE : manifestation, 10h cours Guynemer
communiqué de presse CGT Educ'action
communiqué de presse de la CGT
communiqué intersyndicale du 2/03/2020