« Chers(es) camarades,
Depuis une semaine, une minorité de collègues, dont de nombreux adhérents de notre syndicat, à Compiegne, Noyon, Betz, Beauvais, ont fait valoir leur droit légitime de retrait devant la gestion calamiteuse de la crise sanitaire que nous traversons. Ils ont parfois été moqués, pas toujours soutenus par les salles des profs, et surtout, menacés par leur hiérarchie de retenue sur salaire!. Nous avons dès lundi défendu leur action ! L'UPSEN grâce au retour de ses bases courageuses, en butte à des courriers menaçants du Rectorat et aux affirmations de l'administration et du" Préfet confiné", qui nous affirmaient que les mesures étaient efficaces et la situation sans danger pour nous, a saisi la Rectrice, le Préfet, le Ministre, ainsi que les services juridiques de l'UPSEN et de la Confédération. En effet, les retours du terrain, dans les hôpitaux, à Roissy (où de nombreux parents travaillent), dans les établissements où les mesures de sécurité étaient inégales et dérisoires, justifiaient pleinement le droit de retrait des collègues.
C'est un droit de tous les salariés!!! SEUL UN TRIBUNAL ADMINISTRATIF PEUT LE DECLARER IRRECEVABLE!
Le premier ministre ce soir par sa décision de fermer tous les établissements de l'Oise, désavoue totalement Blanquer, la Rectrice et le Préfet et montre que nous avions raison ! Je remercie ces collègues pour leur courage et leur détermination à faire valoir leurs droits! Je remercie le bureau de L'UPSEN ainsi que L'Unsen et Patrick Désiré, notre secrétaire national qui a été réactif et à nos côtés.

Ce soir on peut le dire: NOUS AVIONS RAISON, ILS AVAIENT TORT !!