L’École a besoin d’un collectif budgétaire et d’un plan d’urgence immédiat, permettant, dès l’automne :


 un recrutement massif d’enseignant·es afin de diminuer les effectifs par classe et de personnels de santé ;
 la mise en place de points d’eau, y compris temporaires, en nombre suffisants ;
 la gratuité des masques ;
 la réquisition de locaux permettant d’accueillir l’ensemble des élèves en petits groupes ;
 un allègement des programmes permettant de raccrocher les élèves en difficulté.

Plus globalement, cette crise est l’occasion d’exiger un autre système pour une autre scolarité permettant à l’ensemble des élèves de s’y retrouver.

Pour cela, exigeons :


- Des moyens pour l’École
 une baisse d’effectifs par classes avec des maxi-ma de 15 en maternelle, 20 en élémentaire, col-lège et bac pro, 24 en LGT ;
 plus d’enseignant·es que de classes et des moyens de remplacement suffisants ;
 des effectifs étoffés pour la vie scolaire ;
 une véritable médecine scolaire ;
 le renforcement du service social ;
 l’amélioration des conditions de travail des per-sonnels administratifs, techniques, sociaux et des AESH.
- Des améliorations pour les personnels
 une hausse de salaire immédiate de 400€ mensuelssuel pour tou·tes, la hausse de la valeur du point d’indice et une revalorisation de l’ensemble des grilles indiciaires avec un rythme d’avancement unique ;
 l’abandon des réformes des retraites et de la transformation de la Fonction publique ;
 la mise en place d’une véritable médecine de prévention ;
 la baisse généralisée du temps de travail.
- Une École démocratique et émancipatrice
 la fin de la logique de l’autonomie des établis-sements et de leur mise en concurrence ;
 une refonte urgente des programmes pour mettre fin à l’encyclopédisme et l’élitisme ;
 une orientation choisie pour les élèves et l’abandon de la sélection pour le supérieur ;
l’arrêt des évaluations nationales ;
 le renforcement de l’éducation prioritaire avec une carte nationale comprenant les lycées, fixée sur des critères sociaux et avec des maxima réglementaires d’effectifs par classe.

Tout cela ne pourra se faire qu’avec un changement complet de la politique mise en oeuvre par Jean-Michel Blanquer.

Exigeons l’abandon des réformes réactionnaires qui font toujours plus de l’École une machine de tri social fondée sur l’autoritarisme et la concurrence (réformes du baccalauréat et du lycée, de la voie professionnelle, de la formation des maîtres, loi Blanquer, loi ORE et Parcoursup…).

D'ores et déjà, pensons à la journée de grève interprofessionnelle du 17 septembre.

Lire le 4 pages de la CGT Educ'Action pour cette rentrée 2020
 
 
Carole Prompsy & Arnaud Ugolini
Secrétaires départementaux
CGT Educ'action de la Somme 378 rue de Cagny 80090 Amiens

La CGT Educ'Action en Picardie :  http://cgteducaction-picardie.fr/